Nos amis les bêtes !

On peux les voir sur la plage du Cap Skirring, principalement au niveau des vestiges du campement “Les Cocotiers” !

Elle s’appelle “ZOREILLES” des gamins les lui ont coupées…!

Vaches, cochons, mais surtout des meutes entières de chiens qui vivent en liberté.

Ce sont des “Laobes”

Le Laobé est un chien polyvalent originaire d’Afrique de l’Ouest. Il est parfois surnommé chien jaune. Chien d’origine ancienne, il tire son nom des Laobés dont il assurait la protection et qu’il avertissait des dangers. Comme le basenji en Afrique centrale ou l’africanis en Afrique Australe, il descendrait des chiens de l’Égypte antique. C’est le chien le plus répandu en Afrique de l’Ouest. La couleur d’origine de son poil varie de sable à fauve mais du fait des croisements successifs avec des races importées, on en trouve aujourd’hui de toutes les couleurs. Il est souvent décrit comme un chien au poil jaune et aux oreilles courtes1. En 1780, J.F. Laharpe, dans son Abrégé de l’Histoire Générale des Voyages décrit le laobé comme un chien qui n’aboie pas mais dont le cri ressemble à un hurlement. C’est un chien polyvalent qui a initialement été sélectionné par les populations d’Afrique de l’Ouest pour la chasse et la garde des biens, des familles et des troupeaux. Il a peu à peu été rejeté à partir de la colonisation et est devenu commensal et semi-sauvage.

Pour les ethnies agricoles d’Afrique de l’Ouest, la possession d’un laobé était motivée à la fois par des raisons pratiques et mystiques. Il avait ainsi trois fonctions essentielles 2 :

  • Éloigner la faune sauvage,
  • Garder les troupeaux,
  • Avertir son maître de la présence de dangers d’ordre mystique.

Selon certaines croyances locales le laobé aurait la capacité de voir à travers les ténèbres et de détecter les génies et les esprits malfaisants qui apparaissent la nuit3,4. Il était ainsi perçu comme un protecteur des familles aussi bien sur le plan matériel que spirituel.

Choyé et respecté avant la colonisation5, il est désormais essentiellement un chien semi-sauvage, errant, couvrant une zone qui s’étend du Niger jusqu’au Sénégal. L’exode rural, le recul des croyances traditionnelles africaines et la progression de l’Islam expliquent sans doute ce changement.

À l’inverse des populations subsahariennes, il était méprisé par les Maures, les Touaregs et les arabo-berbères qui lui préfèrent le Sloughi ou Azawakh. Cela explique sans doute son cantonnement à la zone subsaharienne6.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Laob%C3%A9_(chien)

Mais les temps ont changé ! aujourd’hui ces animaux de compagnie réputés pour protéger les familles sont devenus la proie de prédateurs à deux pattes : l’homme !

Détournés de leur mission initiales, ils sont chassés, battus, empoisonnés, vendus pour une poignée de cacahuètes. Souvent les portées meurent rongées par les vers de Cayor. Rares sont ceux qui sont adoptés.

Ils nous approchent chaque jour, sous la table d’un restaurant, sur un chemin de sable. Parfois on assiste en direct à une saillie, nature oblige. 63 jours plus tard la meute s’agrandit de 8 à 12 parfois petits chiots.

Certains d’entre nous se préoccupent de ces chiens, de leur devenir, d’autres cherchent à les éliminer. Pourtant jamais ils ne sont éliminés à leur naissance car en Afrique on respecte les “petits”…mais plus tard, adultes, ils seront pris dans une battue organisée et finirons sous les coups dans d’horribles souffrances.

Nos amis les bêtes ont parfois plus d’humanité que certains hommes. Ils ne nous abandonneront jamais et lorsqu’ils nous aiment, c’est pour la VIE !

Cette demoiselle est pleine. Elle mettra bas fin avril. Pour l’adoption les inscriptions sont ouvertes.

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