Le “Touloucouna” élixir de beauté
Le Touloucouna (en wolof) ou “Carapa procera” est issu d’un arbre sauvage qui peut atteindre 30 mètres de hauteur et que l’on trouve en Casamance mais également entre le Sénégal et l’Angola et vers l’est jusqu’à l’Ouganda et la Tanzanie. Il possède des noms vernaculaires variés. On le retrouve aussi en Amérique du sud, au Brésil et en Guyane. Au Brésil cette huile s’appelle “ANDIROBA”, en Côte d’Ivoire ALLA ou DONA. Les propriétés sont similaires.
La légende populaire indique que sa fabrication est réservée aux femmes ménopausées qui n’ont pas commis l’adultère. Ainsi la production de cette huile miracle revêt elle un aspect mystique qui lui confère une véritable valeur ajoutée.
Son fruit est exploité pour la fabrication d’une huile aux nombreuses propriétés revigorantes, émollientes, nourrissantes, antalgiques. Un véritable élixir de beauté très prisé par les femmes sénégalaises. L’huile sert également à la fabrication du savon.
Dans le village de Bouyouye quelques femmes le fabriquent de manière artisanale. On peux le trouver également à Thionck essyl.
Si vous l’utilisez quotidiennement vous pourrez constater rapidement une nette amélioration de la texture de votre peau. En huile de massage il soulagera durablement vos douleurs rhumatismales. Vous pouvez également le consommer par voie orale comme fortifiant, mais là…!
Le Sénégal exportait des amandes de Touloucouna et en 1857 , 50 tonnes quittèrent le comptoir de Karabane.
Inutile d’argumenter sur les vertus mystiques de l’huile de Touloucouna ; il est recommandé de ne pas voyager avec, mais cet interdit n’a jamais été légalement validé.
